5 choses à savoir avant de faire un test ADN

Il existe de nombreuses situations pour lesquelles il est nécessaire de réaliser un test ADN. On peut notamment citer les cas de résolutions d’affaires criminelles, les cas de tests de lien de parenté génétique ou encore les cas de recherche de maladie.

Tout savoir sur l’ADN et le test ADN en ligne

L’acide désoxyribonucléique, communément connu sous l’appellation « ADN », peut être définie comme une macromolécule biologique. Cette définition fournie par le domaine de la microscopie qualifie l’ADN comme étant un acide nucléique qui stocke la totalité de l’information génétique, dont l’ensemble est connu sous le nom de génome humain. Pour en savoir plus sur l’ADN et avoir une meilleure visualisation de ce dernier, nous conseillons de se rendre auprès de professionnels et de suivre ce lien pour un test ADN en ligne.

A l’instar de l’acide ribonucléique (ARN), l’ADN prend la forme d’une double hélice et se présente comme un plan de conception et de fonctionnement unique chez chaque individu.

5 choses à savoir avant d’effectuer un test ADN

Le but du test

Bien évidemment, le but premier d’un test ADN est de pouvoir identifier les origines de la personne. De ce fait, au terme du test ADN, il sera possible d’identifier avec précision les différentes informations ethniques sur une personne. Par exemple, un européen avec quelques origines scandinaves, juives ou méditerranéennes.

La législation autour des tests ADN

Il est important de noter que le test ADN est totalement interdit en France. Ainsi, il est prohibé de réaliser ou de solliciter les services de laboratoires pour un test génétique, à moins de fournir une ordonnance médicale, une injonction judiciaire ou une preuve qu’il s’agit d’une recherche dans le domaine scientifique. A défaut des situations précitées, toute personne effectuant un test ADN en France se verra sanctionnée d’une peine d’amende.

D’ailleurs, l’article 226-28-1 du Code Pénal indique clairement que le fait, pour une personne, de solliciter l’examen de ses caractéristiques génétiques ou celles d’un tiers, ou encore l’identification d’une personne grâce à ses empreintes génétiques, en dehors  des conditions prévues par la loi, sera punie d’une amende de 3 750€.

En ce qui concerne la préservation des données relevées

En Europe, l’entrée en vigueur du Règlement Général de Protection des Données (RGPD) en Mai 2018 a introduit la notion de « Données biométriques et génétiques » comme de nouvelles catégories de données personnelles protégées. De ce fait, toute personne ayant passé un test ADN dans le cadre légal peut à tout moment invoquer ses droits en matière de droit à l’information, à la modification, à l’accès, à l’opposition ou à l’oubli de ses données génétiques.

Le droit d’ « effacer » ses données génétiques récoltées

Selon le RGPD, tout individu dont les données génétiques ont été récoltées légalement a parfaitement le droit de réclamer leur effacement des bases de données. Cela ne s’applique qu’aux entreprises exerçant au sein de l’Union Européenne ou ayant une activité ciblant les résidents de l’Europe. Le règlement prévoit alors un droit à l’oubli, à l’accès des données, à la rectification, à l’effacement, à la portabilité des données, etc.

Les différents types de tests ADN

En premier lieu, on peut parler des tests salivaires qui peuvent être effectués avec les kits ou en laboratoire. Comme son nom l’indique, il consiste à prélever la salive de la personne concernée, et cela peut se faire de deux manières :

  • Par écouvillon de joue à frotter dans la bouche pour recueillir la salive ;
  • Par crachat dans un contenant stérile.

Sinon, il existe aussi les tests sanguins qui ne sont effectués que par des médecins en laboratoire. Ce test garantit des résultats pour fiables et plus précis, en plus d’être plus rapide.